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Thursday, March 05, 2009

El presidente mexicano critica las facilidades que hay en E.U para traficar armas a Mexico y lavado de dinero.

Calderón: corrupción en EU favorece al narco

Agencias

Jueves 05 de marzo de 2009

Dice que las armas provenientes del norte han dado mayor poder al crimen organizado



El presidente Felipe Calderón aseguró que el tráfico de drogas también responde a un fenónemo de corrupción en Estados Unidos, y pidió al gobierno de Barack Obama mayor control en la venta de armas de las que se abastecen los cárteles mexicanos.

En entrevista concedida a la Agencia Francesa de Noticias y difundida en medios mexicanos, Calderón sostuvo que la corrupción también existe en el vecino país del norte en la fórmula del narcotráfico.

“El tráfico de drogas en Estados Unidos también obedece a un fenómeno de corrupción de autoridades americanas. Yo quiero saber cuántas autoridades americanas han sido llevadas a juicio por ese tema”, señaló el mandatario.

Destacó, en cambio, la Operación Limpieza, con la cual se logró la identificación y detención de altos funcionarios y jefes policiacos federales, quienes presumiblemente colaboraban con organizaciones del narcotráfico.

Calderón aceptó que el problema aún persiste en algunas fuerzas de seguridad y en autoridades locales.

“Estados Unidos tiene una grave responsabilidad”, sostuvo el presidente Calderón, al referirse al tema del tráfico de drogas, aunque expresó su confianza en que su homólogo estadounidense, Barack Obama, asumirá “a cabalidad” esa responsabilidad.

“No es un problema de México exclusivamente, es un problema común que tiene que enfrentarse también en común entre Estados Unidos y México”, consideró el mandatario mexicano en la entrevista, realizada en la casa presidencial de Los Pinos.

La conversación se da a unos días de la llegada a México del presidente de Francia, Nicolás Sarkozy.

Medio Ejército, en combate

El gobierno de Felipe Calderón encabeza una lucha sin cuartel contra los poderosos cárteles del narcotráfico y, para ello, ha desplegado a por lo menos medio Ejército a lo largo del país.

Se calcula que unos 45 mil soldados llevan a cabo las acciones antidrogas, cientos de ellos en lugares como Ciudad Juárez.

Calderón reclamó “un cambio de actitud en la sociedad y en el gobierno de Estados Unidos”, y señaló que la principal causa de los problemas asociados al crimen organizado “es tener al lado nuestro al consumidor (de drogas) más grande del mundo”.

El Presidente mexicano criticó las facilidades que hay en Estados Unidos para adquirir armas, y al respecto demandó de Washington mayor control, “al menos hacia los países donde está prohibido, como México”.

“El mayor poder dado al crimen organizado a través de las armas viene de Estados Unidos. Desde 2006 hemos decomisado 27 mil armas, entre las que hay desde lanzamisiles hasta 2 mil 500 granadas, e incluso hemos encontrado uniformes y armas del Ejército estadounidense”, explicó Calderón.

Datos oficiales citados por la agencia de noticias señalan que en Estados Unidos existen cerca de 100 mil armerías; unas 12 mil de ellas se ubican en la frontera común con México, de más de 3 mil 200 kilómetros.

“He hablado con Obama sobre el tema y tengo su palabra y creo en ella porque es un hombre sincero. Observamos una respuesta más clara, más decidida, de acuerdo a la magnitud del problema que estamos enfrentando”, declaró el mandatario de México.

En una gira por Baja California, Calderón aceptó que la lucha contra el crimen organizado no será fácil ni rápida, y que tendrá costos económicos y de vidas humanas.


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Felipe Calderon : le "consommateur américain", responsable du narcotrafic
Source: LE MONDE | 05.03.09 |
MEXICO ENVOYÉS SPÉCIAUX


vant la visite officielle de Nicolas Sarkozy au Mexique, lundi 9 mars, le président mexicain a accordé un entretien au Monde.

A propos de la lutte contre le trafic de drogue, vous avez dit : "Ce sont eux ou nous !" Un ministre a évoqué l'hypothèse que le prochain président mexicain pourrait être un "narco". L'Etat a-t-il perdu le contrôle d'une partie du territoire ?

Bien sûr que non. Notre effort vise précisément à préserver l'autorité de l'Etat, c'est-à-dire le monopole de l'usage de la force et aussi celui de la loi, face à un phénomène qui, c'est vrai, avait commencé à s'étendre dans diverses régions. Mais il n'y a pas un seul point du territoire national qui échappe à la pleine maîtrise de l'Etat. Et nous l'avons préservée parce que nous avons agi à temps et avec une grande fermeté.

Le crime organisé exerce des pressions sur les autorités politiques, par cooptation, corruption ou intimidation. Il a eu une certaine influence au niveau local et municipal. Intervenir maintenant permet d'éviter que l'action criminelle affecte un échelon plus élevé.

Qui en est responsable ?

Plutôt que de désigner des responsables, il vaut mieux assumer ses responsabilités. Parlons des causes. La première, c'est le consommateur américain. Si les Etats-Unis n'étaient pas le plus gros marché de drogue au monde, nous n'aurions pas ce problème.

Il y a aussi le commerce des armes. En deux ans, nous en avons saisi 33 000, dont 18 000 de gros calibre, des lance-missiles, des milliers de grenades, des engins capables de perforer des blindages. Or l'écrasante majorité avait été achetée aux Etats-Unis, y compris du matériel qui est la propriété exclusive de l'armée américaine. En 2004, (l'administration Bush) a levé l'interdiction de vente qui pesait sur des armes très dangereuses.

Il y a un autre facteur : la façon d'opérer des cartels a changé. Avant, ils ne s'occupaient que du transport de la drogue vers les Etats-Unis. Aujourd'hui, et c'est un changement substantiel, ils cherchent à développer un marché intérieur et ont donc besoin de contrôler le territoire, la vie de communautés entières.

Le crime organisé a étendu ses activités au-delà de la drogue ?

Oui, il est aussi associé aux extorsions, aux enlèvements, aux menaces. Tous les niveaux de pouvoir doivent agir pour contenir les effets nocifs, destructeurs, du crime organisé. Ce n'est pas une obsession personnelle du président de la République. Dans les régions où nous intervenons, 95 % des gens approuvent notre action.

Certains aimeraient revenir à une négociation avec les cartels pour réduire la violence, comme sous le règne du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), au pouvoir jusqu'à fin 2000 ?

C'est une idée incroyablement naïve, et je dirais même stupide. Dans la vieille culture politique, on le pensait. Mais pactiser avec le crime ne résout rien. Au contraire, cela lui a permis de se propager comme un cancer, une énorme infection, parce qu'il bénéficiait de la complicité de beaucoup d'autorités. Cela revient à lui ouvrir la porte de la maison.

Et la dépénalisation de l'usage de certaines drogues, comme le propose l'ancien président mexicain Ernesto Zedillo ?

Certains croient qu'on réduirait ainsi les profits du marché illégal. Moi, je partage l'idée que légaliser, c'est se résigner à perdre plusieurs générations de Mexicains. Car la drogue est l'esclavage du XXIe siècle. En plus, tant que les Etats-Unis ne modifient pas leur propre législation à cet égard, ce serait absurde. Nous ferions de notre pays le paradis de la drogue et du crime.

La crise économique touche durement le Mexique, à travers les Etats-Unis, son premier partenaire. Qu'attendez-vous du président Barack Obama ?

J'attends qu'il aille très vite au coeur du problème : la crise bancaire et financière. Il faut rétablir le flux du crédit, qui est le sang de l'économie. Mon inquiétude est que le gouvernement américain tarde trop à guérir l'infarctus. Mais le Mexique a plusieurs atouts. Les finances de l'Etat sont saines. Le système de retraites publiques a été réformé. Les banques sont solides. Le taux de change favorise le tourisme et compense la baisse des transferts en devises des émigrés. La crise de 1995 nous avait affectés bien plus gravement.

M. Obama avait critiqué l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena), qui unit le Mexique, les Etats-Unis et le Canada. Accepteriez-vous une réforme partielle de ce traité ?

Un néoprotectionnisme serait une régression pour la zone de l'Alena. J'ai été clair avec le président américain. Il a reconnu que nos deux pays avaient profité de la croissance engendrée par l'ouverture des échanges : nous sommes les deuxièmes acheteurs de produits américains. Si les Etats-Unis prenaient des mesures protectionnistes, ils y perdraient encore plus en compétitivité. Cela a été la grande erreur du New Deal de Franklin Roosevelt.

Qu'attendez-vous de la visite de M. Sarkozy ?

J'apprécie beaucoup le président Sarkozy. Son leadership a revigoré non seulement la politique européenne, mais aussi mondiale. Il sera reçu avec beaucoup de chaleur, car nos deux pays peuvent être des ponts entre l'Amérique latine et l'Europe.


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Consumidores en EU, causa del narco: Calderón

Fuente: El Universal
París, Francia
Jueves 05 de marzo de 2009

Señala el Presidente, en una entrevista publicada por el diario francés Le Monde, que la idea de pactar con el crimen es “increíblemente ingenua, e incluso diría que estúpida”

La principal causa de los problemas de narcotráfico a los que se enfrenta México es el consumidor estadounidense, señaló el presidente mexicano, Felipe Calderón, que descartó negociar con los cárteles para reducir la violencia.

En una entrevista publicada este jueves por Le Monde, Calderón señaló que esa idea de pactar es "increíblemente ingenua, e incluso diría que estúpida" ya que "pactar con el crimen no resuelve nada. Al contrario, eso le ha permitido propagarse como un cáncer" porque se beneficiaba de "la complicidad de muchas autoridades".

Reconoció que el narcotráfico en su país "ha tenido una cierta influencia en el nivel local y municipal" y en lugar de buscar quién ha sido responsable, prefirió hablar de las causas, y en primer lugar de la demanda del mercado estadounidense.

"Si Estados Unidos no fueran el mayor mercado de droga del mundo, no tendríamos este problema", dijo el jefe del Estado mexicano, que señaló como elemento agravante el comercio de armas, con la peculiaridad de que "la aplastante mayoría" de las incautadas en México se habían comprado en Estados Unidos, "incluido material que es propiedad exclusiva del ejército estadounidense".

A ese respecto se quejó de que la Administración estadounidense hubiera levantado en 2004 la prohibición de vender armas consideradas muy peligrosas.

El presidente mexicano aseguró que pese a la dureza de la lucha contra el tráfico de drogas, "no hay un solo punto del territorio nacional que escape al pleno control del Estado. Y lo hemos preservado porque hemos actuado a tiempo con gran firmeza".

Calderón excluyó la propuesta del ex presidente mexicano Ernesto Zedillo para despenalizar el uso de drogas ya que sería "resignarse a perder a varias generaciones de mexicanos porque la droga es la esclavitud del siglo XXI".

Además, añadió, mientras Estados Unidos no modificara su propia legislación, México se convertiría en "el paraíso de la droga y del crimen".

Ante la tentación de proteccionismo de Estados Unidos por la crisis, advirtió de que eso "sería una regresión" para la zona del Tratado de Libre Comercio que conforman México, Canadá y Estados Unidos, y que este último país "perdería todavía más competitividad".

Del nuevo presidente estadounidense, Barack Obama, dijo que espera "que vaya muy rápido al corazón del problema: la crisis bancaria" ya que su "inquietud es que el Gobierno estadounidense tarde demasiado en curar el infarto".

En todo caso se mostró convencido de que México tiene diversas bazas para hacer frente a la crisis y comentó que la sufrida en 1995 "nos había afectado mucho más gravemente".

En la entrevista, concedida con motivo de la visita a México a partir del próximo domingo del presidente francés, Nicolas Sarkozy, Calderón subrayó que aprecia mucho a éste y que será recibido "con mucho calor, porque nuestros dos países pueden ser puentes entre América Latina y Europa.


Igualmente se refirió al caso de una francesa condenada en México a 60 años de cárcel por participar en una serie de secuestros, y para la que Sarkozy tiene previsto pedir su transferencia a Francia.


El presidente mexicano recordó que esa francesa, Florence Cassez, puede todavía recurrir la sentencia condenatoria ante el Tribunal Supremo o pedir su transferencia a Francia para purgar allí su pena en virtud de la Convención de Estrasburgo.


En todo caso, Calderón pidió a la opinión pública francesa que "se ponga en el lugar de los cientos de familias mexicanas" que han sufrido secuestros.

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